headerwavessmall

Cas Difficiles

Certains croient, dans l'erreur, qu'il y a des exceptions aux enseignements moraux de l'Église, dont les exemples de circonstances difficiles ou de 'cas difficiles'." Nous allons revoir les principes et examiner quelques cas difficiles.

La Contraception est un sujet sérieux.

Humanae Vitae, Section 12:
"Cette doctrine, plusieurs fois exposée par le Magistère, est fondée sur le lien indissoluble, que Dieu a voulu et que l'homme ne peut rompre de son initiative, entre les deux significations de l'acte conjugal: union et procréation. En effet, par sa structure intime, l'acte conjugal, en même temps qu'il unit profondément les époux, les rend aptes à la génération de nouvelles vies, selon des lois inscrites dans l'être même de l'homme et de la femme. "

Humanae Vitae, Section 14:
"En conformité avec ces points fondamentaux de la conception humaine et chrétienne du mariage, nous devons encore une fois déclarer qu'est absolument à exclure, comme moyen licite de régulation des naissances, l'interruption directe du processus de génération déjà engagé, et surtout l'avortement directement voulu et procuré, même pour des raisons thérapeutiques."
Est pareillement à exclure, comme le Magistère de l'Eglise l'a plusieurs fois déclaré, la stérilisation directe, qu'elle soit perpétuelle ou temporaire, tant chez l'homme que chez la femme."
"Est exclue également toute action qui, soit en prévision de l'acte conjugal, soit dans son déroulement, soit dans le développement de ses conséquences naturelles, se proposerait comme but ou comme moyen de rendre impossible la procréation."

Ces principes moraux conduisent invariablement à des luttes difficiles, que nous examinerons comme des "cas difficiles".

1. L'un des époux poursuit la vertu alors que l'autre choisie le péché de la contraception.

L'époux (l'homme ou la femme) qui désire poursuivre la vertu en suivant les enseignements de l'Église concernant le mal de la contraception, a l'obligation de communiquer clairement et fermement à l'autre conjoint que la contraception est mal. Le principe moral est que quelqu'un ne doit pas faire le mal pour obtenir le bien. L'époux vertueux ne doit pas accepter le mal de la contraception dans le but d'obtenir la survie du mariage. Si l'époux pécheur persiste dans l'utilisation de la contraception, l'autre conjoint doit demeurer fidèle à sa lutte, par la prière et par des gestes concrets de refus de s'engager à l'acte conjugal. Si l'époux désirant la contraception insiste pour continuer de l'utiliser, l'époux vertueux doit considérer l'abstention totale de relations sexuelles afin de démontrer et de communiquer clairement son refus d'agréer ou de coopérer avec le mal.

S'il devient apparent que l'abstention totale pourrait conduire à des conséquences sérieuses, tels que l'adultère ou la séparation du couple, l'époux vertueux peut à contre coeur tolérer l'acte sexuel qui inclus la contraception, mais en aucun cas doit-il (elle) accepter la contraception comme étant bien. Les actes sexuels qui incluent une contraception imposée par l'un ou l'autre conjoint est un abus sexuel. En tolérant de tels actes, l'époux vertueux s'est mis d'accord d'accepter l'abus sexuel, pour l'amour du Christ qui a lui même été abusé. Ces actes d'abus peuvent être tolérés pendant que l'époux vertueux travaille, par la prière, à l'éducation et la conversion de l'époux pécheur d'accepter la vérité du Plan de Dieu pour la vie, l'amour, la famille et le mariage. La conscience du couple ne doit pas être engourdie, endurcie ou détruite par des actes répétés de contraception. L'époux pécheur doit changer, mais non l'époux vertueux. Seulement lorsque le péché sera confessé et repenti, est-ce que le couple pourra de nouveau profiter du flots des grâces de Dieu, qui viennent de leur sacrement du mariage.

S'il y a séparation dans le mariage, parce que l'époux pécheur ne peut voir que l'abstinence est un appel au repentir et que l'époux pécheur recherche le plaisir sexuel en dehors du mariage, ou que l'époux vertueux ne peut plus tolérer les actes sexuels abusifs qui sont pervertis par la contraception, l'époux vertueux n'est pas la personne responsable de la séparation. Plutôt, c'est la personne vertueuse qui a justement choisit une valeur qui est plus grande que le mariage - l'honneur et l'obéissance à Dieu. La contraception est un sujet sérieux et doit être traité comme tel.

Voir également "VADE-MECUM POUR LES CONFESSEURS SUR CERTAINS SUJETS DE MORALE LIÉS À LA VIE CONJUGALE."

2. L'épouse est avisé par son docteur que si elle a un autre enfant, elle mourra surement.

Le mari décide que la chose la plus noble est pour lui d'endurer la douleur et la souffrance d'une vasectomie, plutôt de risquer que de rendre sa femme enceinte. Il y a une faille énorme dans ce raisonnement qui vient du point de vue de l'homme, à savoir qu'il ne peut pas contrôler ses passions. La vraie chose noble à faire, serait pour l'homme de s'abstenir totalement de l'acte conjugal.

Il y a quelques aspects de ce cas qui méritent un examen plus approfondi. Plusieurs, plusieurs femmes ont été avisées par leur docteur qu'elles pourraient mourir si elles enfantaient de nouveau, et pourtant, elles ont ensuite eu un ou plusieurs enfants. Alors, la vérité concernant la situation médicale doit être examinée et évaluée grâce à l'aide d'une seconde opinion. Pendant que la mort en donnant naissance est une chose possible, elle est peu probable, puisque les soins médicaux, depuis les années 1950 ont démontré être capable de solutionner presque toute urgence gynécologique.

Si le risque de mourir à l'accouchement est réel, la Planification Familiale Naturelle (PFN) offre une autre solution, légitime et fiable, pour retarder indéfiniment la grossesse.

Voilà deux solutions nobles - l'abstention et la PFN

3. Une famille avec trois enfants qui est très pauvre. Les deux époux luttent pour la survie. Ils sont inquiets d'avoir un quatrième enfant, alors un ou les deux époux approchent leur pasteur recherchant conseil à propos de la contraception. Que devraient être ces conseils?

Un pasteur bien formé comprendra que le chemin le plus rapide vers la pauvreté est celui de devenir fille-mère. Il comprendra que le chemin le plus rapide pour devenir fille-mère est de se séparer ou de divorcer. Soixante pourcent de tous ceux qui vivent dans la pauvreté sont des filles-mères. Le moyen le plus rapide pour devenir séparé ou divorcé est de se retrouver dans un cycle de relations conjugales désordonnées. Le moyen le plus rapide pour se retrouver dans un cycle de relations conjugales désordonnées est d'être pris dans le péché de la contraception, qui s'attend de façon égoïste à ce que l'acte conjugal ait lieu, bon temps, mauvais temps. Dès lors, de conseiller un tel couple que "Dieu comprendra leur predicament" s'ils utilisent la contraception, c'est de les envoyer potentiellement vers une pauvreté encore pire que celle qu'ils vivent présentement. Le "bon" conseil serait de leur fournir l'enseignement moral complet de l'Église dans toute sa beauté et sa vérité, c'est-à-dire que Dieu pourvoira à tous leurs besoins, surtout s'ils demeurent ensemble et persévèrent ensemble dans leur cheminement de sainteté autant que dans leur bien-être financier.

4. Un jeune couple découvre qu'ils sont infertiles. Ils aiment Dieu, aiment les enfant et veulent terriblement avoir des enfants à eux. Ils choisissent l'insémination artificielle, ont un enfant en bonne santé, qu'ils élèvent jusqu'à l'âge adulte. Y-a-t'il quelque chose de pas bien dans tout ça?

Regardons quelques cas de fertilisation 'in vitro' pour voir où cette idée peut nous conduire. Que pensez du cas des jumeaux qui, par une erreur, sont nés à des parents différents? Que pensez du cas de la mère-grand-mère? Que pensez du cas (au Tennessee, E.U.) où un mariage éclata lorsqu'une mère, après une fertilisation in vitro, réclama son droit de propriété sur les embryons gelés pour la gestation, mais que la court Suprême détermina qu'un homme ne peut être forcé de devenir un père s'il ne le veut pas, alors ils ordonnèrent que les embryons soient gardé gelés ou qu'ils soient détruits. Parlons aussi du cas de la France qui a soixante-dix mille embryons gelés. Parmi ceux qui survivent (cinquante à soixante-dix pourcent), ne se connaissant pas par identité, des frères et des soeurs pourraient accidentellement se marier. Que dire du cas de la mère porteuse qui abandonne l'enfant à la mère biologique, qui est maintenant séparé de son époux, et qui ne désirent plus l'enfant, laissant ainsi l'enfant sans parents qui le veulent?

Il serait bon de se rappeler que nous parlons ici d'êtres humains qui se font manipuler. Nous parlons d'embryons qui meurent lorsqu'ils sont implantés. Il serait bon de se rappeler que nous parlons ici de vies humaines innocentes. Lorsque l'on parle de don 'gamète', ceci signifie que le bébé sera l'enfant d'une tierce personne, pas encore déterminée. Il serait bon de se rappeler que tout ceci ressemble à ce qui arrive durant l'esclavage aussi bien qu'avec des théories racistes et manipulatoires, qui ont supposément été rejetées par la société en générale.

Lorsque nous parlons de mariages qui désirent des enfants, mais ne peuvent en avoir, il serait bon de se rappeler que la fin ne justifie pas les moyens et que la science doit être freinée par la morale. Des parents éventuels peuvent toujours adopter. En ce faisant, ils accomplissent l'appel de Dieu pour la justice, en réparant un mal passé de la société et, en même temps, ils sont récompensés avec la joie d'avoir un enfant. Tout enfant a le droit de venir au monde normalement, d'un père et d'une mère. L'Église proclame le Plan de Dieu pour la vie et rejette, sans exception, toute insémination artificielle ou fertilisation in vitro d'êtres humains. L'enseignement d'Humanae Vitae s'applique très bien. Alors que la contraception détruit l'élément procréatif de l'acte conjugal, la fertilisation in vitro détruit son élément unitif. Humanae Vitae enseigne que les deux éléments ne peuvent jamais être séparés. La fertilisation in vitro est immorale et non conforme à la dignité des êtres humains conçu à l'image de Dieu.

Adapté de “¿Casos?” de Julia Elena Gómez Caride de Mouriño.

Brian G. Murphy

HAUT